perhaps. /feat savy

"bla."
gameofgifs - name.
Elle roule vite, légèrement agacée. Ce soir a été inutile, Savy a été contrainte de fréquenter trois idiots bougreusement riches mais terriblement stupides qui n'ont saisi aucune de ses allusions à son activité disons, extrascolaire. Il n'y avait rien à faire, même allumer un joint devant eux n'a eveillé aucune de leur cellule endormies depuis probablement une éternité. Elle avait déjà eu affaire à des gens ralentis, mais ce soir avait atteint sommets. Elle tire sur sa cigarette et tandis que la fumée se glisse dans ses jeunes poumons, la blonde prend la première à droite en direction de Carlston Streets. Elle expire un faible nuage de fumée et se gare en bas de l'immeuble. Elle ouvre la portière, lâchant au passage sa ciragette qu'elle écrase contre le béton puis ferme la voiture d'un geste nonchalant avant de pénétrer dans l'immeuble.
(...) Elle toque une première fois. Aucune réponse. D'habitude, Savy sait maintenir son calme et faire preuve de patiente... et puis il y a les fois où elle n'est pas fichue d'attendre un seul quart de seconde. Elle toque une deuxième fois, agacée. Et puis, quelques instants plus tard la porte s'ouvre, dévoilant un Morris Cohle humide entouré d'une serviette de bain. Savy n'y prête pas attention et rentre dans l'appartement sans grande manière. « Tu m’excuses, sert toi ce que tu veux. » Et il ne faut pas le lui faire répéter deux fois qu'elle se dirige déjà vers sa réserve d'alcool. Elle en sort une bouteille de vin dont elle ne lit même pas l'étiquette et en verse une quantité dite "polie" dans deux verres, dont l'un qu'elle tend à Morris. « Du nouveau avec Johnson ? » Elle roule des yeux. Elle étriperait bien volontiers ce gars qui lui mange dans la main depuis qu'elle lui tourne autour. Et pourtant, il ne comprend rien. Il semble venu d'une autre planète, incapable de comprendre et d'assimiler ce que lui dit Savy. Et puis il est toujours entouré de deux parasites qui lui pompent son blé et qui essayent de le faire adhérer à leur petite secte de laquelle il pourrait être le bienfaiteur. Des gens bizarres desquels Savy a hâte d'être débarrassée, enfin pour cela, il faudrait que Johnson soit un peu moins ralenti. « Ne m'en parle pas. Ce type est un vrai boulet, au sens propre comme au sens figuré. » lâche-t-elle tout en buvant une gorgée du vin. Délicieux. « Ne me dis pas qu’il arrive à te refuser quoi que ce soit, comment fait il face a tes yeux bleus ? » Elle esquisse un sourire, étouffant un léger rire amusé. Morris Cohle n'est peut être pas un exemple à suivre aux yeux de bon nombre de personnes, mais il s'avère pourtant que c'est lui qui l'a pris sous son aile après qu'elle ait coupé les ponts avec ses géniteurs. Au final, il est la seule figure paternelle qu'elle ait. « Je me le demande aussi. » C'est ironique, et pourtant à la fois vrai. D'habitude, les affaires ne traînent pas autant avec les étudiants. Ils veulent faire la fête et ce que Savy leur propose leur convient amplement. Il doit y avoir une première fois à tout. Il est peut-être gay, pense-t-elle. Evidemment, de qui pourrait venir le problème si ce n'est lui? « Mais bon je le revois demain, ça devrait être fait d'ici là. » Son ton est affirmé, sûr de lui. Savannah Lunsford a toujours été gonflée d'orgueil et de fierté, et ça n'allait pas être un pauvre étudiant de droit qui allait démonter tout cela. Certainement pas. « Et toi, t'es tout seul? T'es malade? » Oui bon, figure paternelle avec des discutions pas très familiales, certes. Mais il faut comprendre: c'est rare! En effet avec la réputation qu'il traîne derrière-lui, qu'il soit sans aucune fille qui s'échappe discrètement derrière une boule de vêtements ôtés plus tôt est un phénomène peu répandu.