⎨our colours come alive when i collide with you.

Citation :: ❝ JASON BAKOWSKI.
unbowed unbent unbroken.
credits © farnaudds/tumblr.

PRENOM(S) NOM Ses parents avaient longtemps hésité entre plusieurs prénoms avant sa naissance et lorsqu'il vint enfin au monde, c'est finalement pour Jason qu'ils optèrent. Un prénom simple mais que le jeune homme raccourcit tout de même dans sa vie de tous les jours. En effet, ils préfère largement qu'on l'appelle Jay. Son deuxième prénom, Eryk, vient tout droit de Pologne, pays natale de son grand-père qui porte le même prénom. Son nom, Bakowski, est alors lui aussi polonais. AGE Il a actuellement vingt-six ans et ne va pas tarder à souffler sa vingt-septième bougie cette année. Jay est de plus en plus conscient qu'il approche de la trentaine mais n'est pas réellement effrayé par cette réalité. DATE ET LIEU DE NAISSANCE C'est un matin de juillet, le vingt-sept juillet plus précisément que Jay fit entendre ses premiers pleurs. C'est dans l'hôpital de la grande ville de Philadelphie que la mère de Jay lui donna naissance. C'est d'ailleurs dans cette ville qu'il grandit avant d'emménager à Woodley Mills avec son père. NATIONALITE Etant né aux Etats Unis d'Amérique, cela fait déjà vingt-six ans que Jay vit avec la nationalité américaine. STATUT CIVIL Actuellement, le jeune homme est célibataire. Après de multiples coeurs brisés, il ne s'attend plus réellement au grand amour et à abandonner sa quête de sa moitié. En quittant Philadelphie, il s'est juré de ne plus jamais mettre son coeur entre de mauvaises mains. ETUDES/METIER(s) Possédant un diplôme et de vraies compétences en commerce, Jay n'a pour l'instant par vraiment percé dans le milieu... Où plutôt, il n'a pas eu l'occasion de le faire. A peine arrivée qu'il se voit léguer un bar par un grand ami de son père qui a décidé de partir à la retraire. Un "cadeau" qu'il ne pouvait refuser alors le voilà à présent propriété du Black Lion. TRAITS DE CARACTERE Énergique, maladroit, nerdy, timide, solitaire, comique, sarcastique, taquin, compétitif, distrait, égoïste, romantique, réfléchi, ouvert, franc, peu communicatif, ingénu, curieux, ambitieux, ... AVATAR Hayden Christensen. GROUPE Bad tempered meerkat.

✲ ✲ ✲

(do you want to build a snowman?)
▷ AVEC TES VOISINS : GRANDE HISTOIRE D'AMOUR OU ENNEMIS JURES?
Grande histoire d'amour ou ennemis jurés? Aucun des deux c'est possible? Je vous avoue qu'avec mes voisins on ne se fait pas des soirées pyjamas mais on ne se lance pas des tomates à la figure non plus. Cela fait que huit mois que je suis venue m'installer à Woodley Mills et je vis actuellement dans un appartement situé non loin de la ville. Et pour tout vous dire, entre un voisin de palier pas si bavard que ça et une femme de concierge qui ne m'adresse que rarement un regard, difficile de sociabiliser... Mais je ne plains pas, du tout! Je ne leur cause aucun problème, il ne me cause aucun problème, on s'aime sans s'aimer en d'autres mots.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
Comme je l'ai dit, je suis là que depuis moins d'un an mais très franchement, je me plais vraiment ici. Je connaissais déjà la ville car je rendais très souvent visite à mon oncle ici et Alden m'avait déjà fait visité le coin... vous savez, Woodley Mills a ce petit quelque chose qui vous fait tomber amoureux de tout ce qui s'y rapporte, le café du quartier, l'air fraîche, les habitants de la ville - ou presque tous -, ... Donc pour l'instant, je dirai que je ne regrette pas du tout mon choix d'emménager ici à la place de continuer de vivre à Philadelphie.

Spoiler:

(the heart on your sleeve)

⎨ I'm feeling better ever since you know me
I was a lonely soul but that's the old me. ⎬

Jay est le propriétaire depuis peu du Black Lion, un bar assez fréquenté situé dans les environs de Sherman Oaks qu'un vieil ami lui a légué après avant de prendre définitivement sa retraite. ✚ Incroyablement curieux, cela peut être négatif comme négatif. Il aime découvrir de nouvelles choses et ne dit jamais non à des plats étranges ou des activités sportives différentes. Par contre, il se mêle beaucoup de ce qui ne le regarde pas. ✚ Malgré son petit côté égoïste, on ne peut nier que Jay est quelqu'un - lorsqu'on est l'un de ses proches - sur qui on peut compter. ✚ Le sarcasme et lui, c'est le grand amour. ✚ En amour, c'est un vrai maladroit. Pas dragueur pour un sou, il est l'exemple humain de celui qui se fait toujours mettre dans la catégorie "juste ami". ✚ Son arme de séduction : son humour (un peu douteux quelque fois mais tout de même appréciable). ✚ Jay n'est pas réellement un grand fêtard ou le grand sociable de la vie, préférer rester seul qu'accompagné quelques fois. ✚ Ses occupations depuis toujours sont la course, le karting, la guitare et la lecture. ✚ Il n'a jamais été très proche avec son père qui délaissait totalement sa famille. A ses yeux, il était un moins que rien et lors de ses dix ans lorsque celui-ci quitta sa mère, Jay se senti plus délivré d'un mal qu'attristé. ✚ Etant enfant unique, il fut chéri par sa mère mais pas en excès, celle-ci ayant toujours voulu que son fils ait des valeurs et sache que dans la vie, il faut travailler pour obtenir quelque chose. ✚ C'est un grand fan de la musique Rock ou encore du Jazz. ✚ Il fait beaucoup de l'autodérision. Non pas parce qu'il veut se lancer indirectement des fleurs (enfin quoique) mais plutôt parce qu'il n'a pas vraiment une grande confiance en lui. ✚ C'est un gros mangeur, un gourmand, un vrai de vrai. Il mange à chaque fois qu'il a faim et pour vous dire, il a très souvent faim. ✚ Amoureux de la nature, il adore les activités en plein air, camper, escalader, les randonnées, etc. ✚ Lorsqu'une fille lui plait, il a toujours le même problème, sa timidité envers la gent féminine s’accroît terriblement et il finit par dire des choses embarrassantes.. ✚ Il avait commencé à fumer à seize ans puis vers ses vingt-deux ans, il a arrêté pour son ex petite-amie et c'est depuis la reprise du bar qu'il est retombé dans ce vice. ✚ Durant l'enfance il avait un vrai problème de bégaiement mais c'est devenu petit à petit discret bien que toujours présent. ✚ Il fait toujours des références aux Seigneurs des Anneaux, Game Of Thrones ou encore la série Mad Men. Autant dire qu'il est complètement calé dans ces trois catégories.

high hopes, when it all comes to an end
but the world keeps spinning.
JANUARY, 2004
☐

Un claquement de porte, des cris, des pleurs, des excuses, des accusations, Jay posa ses mains sur ses deux oreilles et tenta de remettre tout ce qui venait de se passer dans l'ordre. Il n'éprouvait aucune rage et encore moins l'envie de pleurer. Il était juste perdu, un peu surpris mais il savait que ce n'était qu'une question de temps. Il savait depuis longtemps que jamais ses parents ne resteraient encore longtemps ensemble. Il avait beau leur faire comprendre qu'ils seraient mieux séparés mais ils avaient préféré se mentir à eux-même pour finalement arriver au point où le pardon n'était plus une option. En réalité, la raison pour laquelle les parents de Jay étaient restés ensemble malgré la fossé entre eux était un vrai mystère. Se souciaient-ils de l'avenir de leur fils? De l'image qu'ils donnaient? Pensaient-ils se donner une nouvelle chance? Nulle ne pouvait savoir. Mais voilà, dix-huit ans de mariage, une apparence plus ou moins heureuse et une relation dévastatrice. Jay espérait qu'ils divorceraient, qu'il verrait sa mère une semaine puis son père l'autre, il aurait été tellement plus heureux si ça avait été comme ça depuis le départ. Ils ont préféré autre chose. Ils ont préféré s'entre-tuer, se poignarder avec des mots et flinguer avec des regards. A la fin, elle abandonna. Elle les abandonna. C'était un jour comme les autres, les lycéens étaient bruyants, ses heures de cours interminables et le ciel d'un bleu clair hypocrite. En passant le seuil de la porte, il marmonna quelques mots indiquant qu'il venait de rentrer. Il y avait quelque chose de différent, de lourd, comme un de ces suspens interminables dans les vieux thrillers. Lorsque Jay s'aventura dans la salle à manger, il y découvrit son père, assis à sa place habituelle, une lettre entre ses mains. Sur son visage, on ne savait mettre un nom sur le sentiment qu'il exprimait. Le dégoût ou la tristesse? Un mélange des deux, très probablement. Jay commençait à comprendre. Il s'approcha lentement, longeant la table, il prit alors doucement la lettre des mains de son père qui hésita d'abord puis finit par la lâcher. L'écriture de sa mère. La froideur de son âme se retranscrivait dans sa manière d'écrire. Des excuses, des tentatives de justification, la lettre ressemblait à une lettre professionnelle, sans émotion, sans compassion. Elle avait décidé de partir et n'avait pas le courage d'affronter le regard de celui avec qui elle avait partagé presque vingt ans de sa vie ou encore de son fils unique. Une lâche pensa-t-il. Il préféra ne pas le dire tout haut, son père refusait qu'il dise des choses pareilles sur sa mère. « Elle est partie quand? » demanda-t-il froidement. Le père de Jay leva les yeux vers son fils, debout devant lui. Sa gorge était nouée et il ne semblait savoir que dire. « Je.. je.. je ne sais pas.. » parvint-il à dire. Jay le savait. Son père avait toujours plus aimé sa mère qu'elle ne l'aimait lui. Il avait fermé les yeux et même pardonné les adultères de celle-ci et elle ne semblait pas vouloir arrêter pour autant. Jay n'éprouvait que du mépris à son égard et la relation entre lui et elle s'était éteinte à petit feu sans qu'aucun des deux ne chercha à la sauver. Au final, ils ne trouvèrent plus aucun point commun et ne s'adressèrent la parole que très rarement. Son père éclata en sanglots. Jay tira une chaise et s'installa. Un long silence suivit avant qu'il ne prenne son père dans ses bras. Il savait que là, à ce moment précis, il devait être fort. Assez fort pour deux. « Ne t'inquiète pas 'Pa. Tout ira bien. » Sur ses mots, ils restèrent assis dans le silence durant un moment, réalisant qu'à présent, ils n'étaient plus qu'eux deux.

show me your fears, show me your scars,
i'll take whatever's left of your heart.
DECEMBER, 2013
☐

Woodley Mills. Une petite ville située en Pennsylvanie, non loin de Philadelphie. Une ville où vit la famille de son père, la seule famille que Jay ait jamais connue. Il s'y était plusieurs fois rendu durant son enfance pour les grandes fêtes comme Thanksgiving ou encore Noël. Alden, son cousin, lui avait fait visiter plusieurs fois la ville et Jay l'avait toujours trouvée très sympathique et calme. Alden lui disait toujours qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, Woodley Mills regorgeaient de scandales et histoires en tout genre. Des années plus tard le voilà installé ici, sans but bien précis, fuyant la métropole en recherche de la stabilité. Etait-il fait pour la vie en banlieue ou pour le rythme insoutenable de Philadelphie ? il se disait qu'il allait donner un coup d'essai à Woodley Mills et que si tout allait bien, il finirait le restant de ces jours ici. Jay n'était pas un grand voyageur, loin de là, il préférait rester à un endroit et en opposition à beaucoup de Bakowski, il n'était pas un fervent fan de la grande aventure. « Jay ! » Longtemps Jay avait pensé, était il risqué de revenir dans la ville natale de ses parents? La où tout le monde connaissait les antécédents de ses parents? de sa mère? Alden et Bram étaient parvenus à le convaincre, à l'aider à s'installer, Jay se persuadait qu'il était mieux de venir dans une ville où habitaient déjà quelques uns de ses proches plutôt qu'une ville où il n'y aurait aucun visage familier. « Jason Bakowski ! » Jay releva légèrement sa tête et retomba dans la réalité. En tournant sur son tabouret, il aperçut à l'entrée son cousin qui lui faisait signe aux côtés de Leon Bingells, le propriétaire du bar. Les deux s'installèrent à une table près du billard tandis que Jay but la dernière gorgée de sa bière avant de les rejoindre. Leon était un vieil homme dans la soixantaine. Malgré ses cheveux gris et son ventre grassouillet, il avait toujours su préserver sa carrure d'ancien marine. Avec son grand coeur, il avait facilement conquis les habitants de Woodley Mills et c'était sans grande surprise que son bar, le Black Lion, devint un endroit incontournable dans le coin. Il était un très bon ami du père de Jay ainsi que celui d'Alden, les trois formant un trio incontournable durant leur adolescence. Il traitait Alden et Jay comme ses fils et jamais il n'avait manqué de leur faire comprendre qu'ils pouvaient toujours compter sur lui. « Tu te fais de plus en plus vieux Bingells! » s'exclama Jay en saluant Leon. Le sexagénaire s'esclaffa d'un coup et s'adressa au jeune homme en face de lui. « Depuis quand tu me parles comme ça Jason? » Jay poussa un long soupire. Combien de fois lui avait-il répété de l'appeler Jay et non Jason. A croire que le vieil homme prenait un malin plaisir à le narguer. Ils prirent des nouvelles l'un de l'autre, discutèrent de tout et de rien avant que Leon ne prenne un air plutôt sérieux. Jay voyait déjà qu'il semblait vouloir lui parler de quelque chose. Leon se racla la gorge et se lança, sous les yeux d'Alden tout excité qui semblait connaître la raison de cette entrevue. « Ecoute Jason. Tu sais bien que j'ai plus de soixante ans maintenant. Je suis vieux, fatigué et même si je tiens énormément à mon bébé, je ne pense plus pouvoir m'en occuper à présent. Je n'aime pas tourner autour du pot donc... voudrais-tu en avoir la garde? » Jay vira au vert. Perplexe, il ne comprenait pas bien la question et retourna dans tous les sens celle-ci avant de répondre. « Tu veux me léguer la garde de ton enfant? » Jay se demanda aussi depuis quand Leon était père et pourquoi il n'était pas au courant. Il commença à bégayer. « Heu, bah, c'est qu-qu-que tu sais je trouve ça un peu étrange de léguer son enfant à quelqu'un mais mais si tu- » les rires d'Alden le coupa directement. C'était sur, Jay n'avait pas du tout bien compris la requête de Leon. Tout embarrassé, il commença à rire aussi mais ignorait totalement pourquoi. « Il parle du bar, Jay! du bar! » Une pointe d'exclamation se lut dans son regard. Il resta les yeux grands ouverts avant de reprendre la parole. « Heu.. oui .. ok, d'accord, pas de problème! pourquoi pas! » dit-il en exprimant plus d'excitation qu'il ne voulait. Les trois commandèrent alors à boire pour fêter l'événement.

La fête de Noël battait son plein dans le ville de Woodley Mills. Les familles avaient sorti les grandes décorations, les magasins de cadeaux étaient vidés de leurs articles, les chorales chantaient jour et nuit, tout le monde était fin prêt pour célébrer. Relevant son col, il vérifia dans les poches de son trench qu'il avait tout, clés, portable et portefeuille. Par précaution, il avait déjà amené sa bouteille de champagne et ses cadeaux plus tôt dans la journée à la résidence de son oncle, en bas de Abbey Ridge Lane. Jay quitta son appartement et se mit en chemin, bravant le froid hivernal. Il avait jugé plus sage de ne pas prendre la voiture vu la couche de neige qui recouvrait les rues et les routes. D'ailleurs, à cette heure ci, peu de personnes trainaient encore dans les parages, tous étaient déjà à table pour manger leur diner de réveillon. Alors qu'il descendait la rue, c'est une silhouette familière qu'il reconnut au loin. Un manteau rouge, des gants blancs et une longue chevelure brune, il était convaincu que c'était bien elle. Alors qu'il s'approchait de plus en plus, il interpella la jeune femme. « Gises! » à peine s'était-elle retournée et à peine avait-il fait un signe de la main qu'il tomba raide comme une planche par terre. Affolée, elle accourut aussitôt, venant en aide au blessé. « Mon dieu Jay ça va? rien de cassé? » Il se releva, honteux de s'être royalement planté devant elle. Jay avait ce don extraordinaire de pouvoir se ridiculiser par n'importe quel moyen. Etrangement, ce don n'était actif que lorsqu'il y avait une femme dans les environs. Il s'exaspérait lui-même. Se relevant lentement mais surement, il se tenait à présent devant elle et tentait d'éviter son regard, se remémorant sa chute à chaque fois qu'il regardait dans les yeux de la brunette. « Maintenant je sais que je ne fais pas bon ménage avec le verglas! » s'exclama-t-il avec un large sourire. C'est avec soulagement qu'il la vit rire à sa remarque, au moins son humour, lui, n'était pas tombé. Il avait fait la connaissance de Gises plus tôt dans le mois et les deux s'étaient tout de suite bien entendus. Il était certain qu'elle ne laissait pas Jay indifférent mais c'était trop tôt, trop tôt pour tout. Il venait d'arriver, de s'installer, d'hériter d'un bar alors qu'il ne savait même pas comment utiliser un shaker et puis il avait enchainé échec amoureux sur échec amoureux et de ce qu'il avait entendu, elle n'était pas prête à quelque chose non plus. Il avait vite balayé l'idée d'un plus avec elle. De plus, il la jugeant bien trop hors de sa portée, elle étant trop bien pour lui. « Tu ne fêtes pas Noël avec ta famille? » elle sembla perplexe, comme si elle ne saisissait pas la question. Néanmoins, elle ne tarda pas à comprendre. « Aaahhh si! si si si! c'est juste que ma tante s'est perdue donc je reste dans le coin comme ça elle me verra et .. enfin, tu sais, problème typique de Noël » ils s'échangèrent un regard, puis un sourire. « J'espère qu'elle arrivera à temps pour les cadeaux alors » commenta-t-il. Il reprit avec un ton serein « Je vais filer, Alden va péter un plomb si je suis encore en retard » elle rigola, connaissant elle aussi Alden, elle savait de quoi il était capable quand il était sur les nerfs. « Décidément, les Bakowski, la ponctualité ce n'est pas votre fort » commenta-t-elle avec humour. Ils se saluèrent et Jay reprit son chemin, tout de même déçu de ne pas avoir pu discuter plus longtemps avec Gises. Après quelques pas, il s'arrêta net, il semblait avoir oublié quelque chose. Il se retourna et vit la jeune femme au loin, penchée vers la route, attendant surement la voiture de sa tante perdue. Amusé par la situation, il l'appela encore une fois. « Gises! » elle se retourna vers lui. « Joyeux Noël » dit-il assez fort pour qu'elle entende.