↘ our fearlessness shall be our secret weapon.

Citation :

❝ GISELE 'GISES' WATERS.
our fearlessness shall be our secret weapon.
credits © dailyhennig/tumblr.

---

PRENOM(S) NOM Les origines de l'histoire ou tout ce qui peut vous définir en somme. Surnommée Gises par l'ensemble de ses proches c'est pourtant sous l'appellation de Gisèle que la brunette à vu le jour. Et oui on a toujours utiliser son diminutif, c'est plus court et ça passe partout. Son patronyme quand à lui, elle le tient de ses origines américaines venant tout simplement du coté de son père. Waters, un nom de famille que l'on connait plutôt bien dans les environs et dont elle est très fière. AGE La majorité américaine est révolue depuis plus d'une année désormais, la belle va sur ses vingt-trois années dans quelques mois. Quand à la sagesse qui l'accompagne, Gises se contente de croire qu'il n'y a pas d'âge pour la posséder. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Par un jour de neige, mais avant tout un jour où toutes les bonnes résolutions sont de rigueur. La jeune Waters a vu le jour un certain trente-et-un décembre à Los Angeles (Californie). Une ville facteur de beaucoup de rêves parait-il ? Pour elle c'est un peu entre deux rives que ses souvenirs balancent. NATIONALITE Franco-américaine. Et oui ses parents n'ont guère fait dans la demie mesure car sa mère tenait à ce qu'elle possède tout comme elle la double nationalité. Une différence dont Gises demeure très fière, elle qui a toujours très proche de ses propres origines. STATUT CIVIL Adepte des zones de la liberté, la brunette est tout bonnement aux yeux de l'Etat et de ses pairs célibataire. Un condition qui lui convient très bien, elle qui ne croit aucunement aux histoires de cœurs. Après tout elles finissent toujours mal en général ! ETUDES/METIER(s) Débrouillarde mais avant tout consciente de la situation du coup de l'existence c'est tout naturellement que Gises à pris l'initiative de trouver un petit boulot  - en tant que serveuse dans un petit café afin de payer ses études en arts.  TRAITS DE CARACTERE Songeuse, réservée, sociable, communicative, altruiste, conciliante, compréhensive, discrète, calme, déterminée, maladroite, amicale, un brin trop terre à terre, fière, débrouillarde, solitaire, honnête, impulsive, parfois tête brulée, créative, objective (...) AVATAR  Shelley Hennig. GROUPE Family Matters.

Spoiler:

Los Angeles est la ville qui a témoin d’un bon nombre de choses dans sa vie, notamment du décès de sa mère. Cette dernière a été tuée dans une station de métro lors d’une prise d’otage, Gises était présente lors des faits et en a pendant très longtemps fait des cauchemars. Elle n’en parle que très rarement, la seule personne à qui elle en a parlé a été son psychologue à l’époque. • De nature plutôt calme et compréhensive à la fois, la brunette a toujours le principe d’allers vers les autres sans aucun jugement, c’est sans doute ce qui apaise les tensions au sein de la famille. •  Au collège elle faisait partie du club d’échecs, elle se révèle d’ailleurs très douée aux jeux de stratégies. • Son véritable nom de baptême est Gisèle, un prénom afin de donner honneur aux origines françaises de sa figure maternelle. Pour autant, tout le monde la surnomme Gises, c'est bien plus court et il l'accompagne depuis qu'elle est gamine. • Grande optimiste pour aller de l'avant, Gises est une volontaire toujours prête à venir en aide à autrui. Grand âme d'enfant mais dotée d'une grande rationalité jugé terre à terre, elle a tendance également à se montrer un brin controversée. • Atteinte d'une maladie pulmonaire depuis la naissance, elle a toujours suivi un traitement d'une poigne de fer afin d'améliorer ses conditions de vie. Sur une liste d'attente de greffe, elle fréquente très souvent les centres médicaux. • Si son père demeure un grand avocat, elle possède de ses branches maternelles l'amour de l'art et elle y touche sous toutes ses formes possibles : musique, peinture, écriture (...) il n'y a pas de limites qu'elle ne puisse repousser dans ce domaine. • La structure familiale est pour elle très importante, sa famille est très importante. La brunette a toujours été un tampon de calme et d'apaisement au sein du foyer, un rôle qui ne l'a jamais déranger. Seulement ces derniers temps, la jeune femme à tendance à s'en éloigner, un silence qui peu surprendre la concernant. • Souvent bercé par ses pensées, Gises possède un grand esprit de fantaisie et d'ingéniosité créative. Une joie expressive presque contagieuse qui anime l'ensemble de ses connaissance la plupart du temps. • Autour de son cou repose la croix en argent de sa mère, un bijou qu'elle n'a jamais enlevé depuis l'âge de dix ans. Bien qu'elle ne soit aucunement croyante, elle voit en ce pendentif une essence, un souvenir de sa mère. • Etudiante en arts, elle travaille également dans un petit café reculé de la ville afin de se faire un peu d'argent. • Elle a une peur bleue des espaces confinés dans le noir, une peur relative à son passée. • Bien qu'il y ait très peu d'écart entre elles, Gises et Hannah sont très proche l'une de l'autre. L'entraide, la complicité et la compréhension ont toujours été de mise entre elles et c'est bien souvent l'ainée qui rattrape les bêtises de sa cadette. • Gises est une joueuse de bowling hors pair, elle y joue au moins deux fois par semaine. • Elle déteste la caféine, mais en sentir son arome est pour elle un vrai délice. • En amour, elle est d'une maladresse qui parfois lui donne un échange avec les mots peu convainquant. De quoi amuser la galerie. • Bien qu'elle soit discrète et calme, il lui arrive également de suivre l'autre coté de la barrière. Une fois qu'elle est lancée dans une idée sa détermination prend le dessus ainsi que son impulsivité, de quoi réveiller la petite tête brulée qui sommeille en elle. • Elle fait la collection des livres fantastiques et en possède plusieurs étagères. • Elle resté durant une année à la clinique, sa santé s'étant détériorée. Elle st greffée quelques mois plus tard. Une opération réussie, une expérience qu'elle prend pleinement mesure en matière de réalisme. • Bien que cela reste loin derrière elle, il n'en demeure pas moins que son hygiène de vie se doit d'être saine et régulière. L'appréhension reste toujours. • Peu friande des émissions de télé-réalité, Gises est pourtant une grande adepte des films en noirs et blancs ainsi que des séries télévisées. C'est d'ailleurs un rituel : tous les dimanches soirs avec un pot de glace au nougat. • Propriétaire d'un persan blanc prénommé Gavroche, cette boule de poils est présent dans sa vie depuis qu'elle a treize années, autrefois elle le considéré comme son confident le plus fidèle. Encore aujourd'hui cela n'a pas changé. (...)

Spoiler:

 
✰ ✰ ✰
When you try your best, but you don't succeed
When you get what you want, but not what you need
© tumblr  ~ coldplay.

« Tiens, Gises si tu commençais par nous dire comment tu te sens aujourd’hui ? ». Toujours la même question posée, toujours la même sensation que tu es coincée dans le temps à un point qui pèse lourdement dans ta poitrine. Cette même poitrine qui abrite les poumons d’un être humain que tu avais si bien connus par le passé. Si tu suivais ce groupe de soutien aussi régulièrement que possible c’était surtout à un accord clair de la part du médecin qui avait suivi ton opération. Après une année a fréquenté les hôpitaux comme patiente permanente, tu avais longuement milité pour recouvrer ton existence, prendre de la distance avec tout ce qui c’était passé. Un simple malaise avait dérivé sur ta direction comme un ouragan sur une ville, et avait déclenché la sonnette d’alarme pour une opération d’urgence. Le seul point manquant à l’époque avait été l’organe pulmonaire. Jusqu’à ce qu’Adam succombe à son tour des suites de sa propre maladie, sa famille avait alors souhaité que te faire don de ces poumons sachant qu’ils seraient compatibles. C’était une demande de leur fils ainé, un camarade qui était devenue comme un frère en l’espace de quelques mois à peine. Ta présence sur ce fauteuil en cuir vert et noir, tu le devais à une condition : suivre une thérapie de groupe et venir tous les mois pour des examens. Sans cela, tu ne pouvais rentrer chez toi. Alors tu respectais ces conditions et l’intégrait dans ton esprit comme une cause nécessaire à ton traitement médical. L’animateur de votre groupe est un bénévole, un professeur de lettres qui dispense son temps entre l’aide psychologique et ses élèves de faculté, sans doute pour mettre autant de distance que toi en lui et les problèmes de sa vie privée. Une femme qui commet un adultère, des ennuis financiers ? « Alors ? ». Il te sort de ta rêverie passagère alors que tu secoues la tête pour balayer ta vague de pensées. Bien que tu sois de nature patiente, tu n’aimes guère parler de tes ressentis personnels. C’est une partie de toi que tu ne livres que très peu voir pas du tout. « Bien, comme quelqu’un qui a subi une opération il y a quelques mois. ». Déclares-tu en serrant les lèvres d’un sourire contrit. Les membres formant le cercle de siège te toisent d’une manière intéressée et curieuse de connaitre ton expérience, mais intérieurement tu n’y tiens pas. Alors instinctivement tu jettes une œillade furtive à ta montre dont la trotteuse fait un bruit redondant. Un regard qui emporte avec lui le temps où la séance prend finalement fin. Tout le monde s’éparpille dans la pièce et tu faufiles entre la foule humaine pour rejoindre la sortie. Adossé à son deux-roues, ton meilleur ami de fait signe de la main. Vous échangez un sourire complice alors que tu viens à sa rencontre. « Tu as l’air complètement déconnecté Belette ! ». Réplique-t-il en te donnant un léger coup de coude avant de te serrer dans ses bras. Ethan était le frère cadet d’Adam. Après la mort de ce dernier – et même bien avant cela – vous aviez toujours été proches. Il avait voulu connaitre la personne pour qui son frère ainé offrait le don d’organe et depuis votre amitié n’avait cessé de se renforcer. Un sourire naturel étire les deux coins de tes lèvres, heureuse de recouvrer la présence coutumière de ton camarade. « On ne discute pas les conditions tu te souviens … ». Soupires-tu en lui donnant une petite pichenette sur le menton avant de reculer légèrement pour observer le tout nouveau véhicule d’Ethan. « D’accord … et c’est a qui ce fameux bolide ? ». Ton interrogation s’accompagne d’un haussement de sourcil suspicieux. Tu savais que le jeune vivait en colocation avec l’un de ses amis, plutôt rebelles et casse-cou d’ailleurs mais de là  à ce qu’Ethan monte dessus. Tu éprouvais des doutes car le brun préférait le confort et la sécurité d’une voiture, n’était pas du genre à s’apprêter d’une veste en cuir ou encore de lunettes de soleil en pleine automne. Tu croises les bras en l’observant en silence, tandis qu’il te regarde en levant les bras. « Quoi ? ». Dit-il spontanément tout en relevant ses lunettes sur le sommet de son crâne. « Rien … mais c’est quoi ce nouvel accoutrement ? Un nouveau look je peux comprendre, mais tes vêtements ? Cela ne te ressemble pas … A moins que ce soit pour séduire la petite blonde qui travaille à la nouvelle boite ? ». Ton intonation est emplit de sous-entendus qui te mènent sans le moindre doute sur la bonne piste. Seulement, tu ne remarques pas l’expression réellement visible sur les traits de ton meilleur ami. Ce dernier se froisse alors, presque rancunier, de mauvaise humeur. « Tu manques d’observation pour les choses importante, Gises. ». Une assertion piquante qui raisonne de colère. Il monte sur la moto tout en enfilant son casque avant de t’en donner un. Tu le prends dans tes mains avant de le mettre à ton tour. Tu t’installes derrière lui tout en passant tes mains autour de sa taille. « Tu as de  la chance que je t’adore comme tu es Belette. ». Dit-il sur un ton plaisantin et sérieux à la fois.

 
✰ ✰ ✰
you make me feel lucky as i can be
no more dark days, only sun rays
© tumblr  ~ hoobastank.

Thé au caramel en main, tu regardes d’en bas la devanture du bâtiment portant l’emblème commerciale du Black Lion. Jusque-là tu avais toujours fréquenté la boite du Moonlight sans réellement faire attention à ce bar où ton ami assurait avec détermination que cela valait le détour. Tu fronces légèrement les sourcils, quelque peu curieuse de découvrir qui pouvait bien reprendre les rênes de gérance de ce  bar. « Allez viens que je te fasse un peu visiter ! ». S’exclame Alden tout en te tirant par le coude comme pour t’inciter à le suivre. Alden faisait partie de ceux que les voisins nommaient les nouveaux venus, un titre naturel mais qui avait aussi son lot de conversations. Vous étiez passés par là, ta famille et toi quelques années auparavant et comme toujours tu ne prêtais aucune attention à tout cela. De toute manière, cela avait une tendance non conforme à t’agacer au plus haut point. Il était un jeune homme plein d’énergie, dynamique et tu ne manquais pas de rire en sa présence. Alden avait pris le pli de votre amitié et la franchise était quelque chose de limpide entre vous. Tu le suis à l’intérieur du bâtiment et une fois en sein, tu restes quelque peu surprise par la décoration intérieure. Un thème à la fois lumineux et tamisé, un espace qui lors de son ouverture saura sans nul doute attirer une clientèle fidèle sans distinction d’âge peut être. Tu remarques la présence d’instruments, sur le côté centre gauche de la grande pièce. Tu appréciais déjà cet endroit. « J’étais certain que ça te plairait, alors pas mal hein ? ». Tu rejoins ton interlocuteur tout naturellement accoudée au comptoir du bar. « Inutile de dire que tu avais raison. Tu connais le propriétaire des lieux pour rentrer ici comme dans un moulin ? ». Lui demandes-tu tout en portant ton thé à tes lèvres pour en boire quelques gorgées. Rien à redire jamais tu ne troquerais la saveur d’un thé contre de la caféine. Tu arques un sourcil en attendant sa réponse, mais un rire moqueur s’échappe de sa part. « En autre Gises, en autre. Mon cousin en a repris la direction il y a peu de temps, plutôt pratique. ». Déclare-t-il tout en te considérant d’un clin d’œil complice. Tu hoches lentement la tête tout repensant à ce que venait de te confier Alden. Tu compris alors que son cousin devait sans doute être le fameux Jay, tous deux venaient de s’installer dans la petite bourgade. Tu comprenais mieux désormais. « Au fait, je tiens à ce que tu viennes pour l’ouverture demain soir … ». Une autre voix bien différente résonne alors dans l’immense pièce vide, tu te retournes pour voir de qui il s’agit, ton camarade quant à lui se contente de secouer la tête amusé. « … Toujours aussi bavard Alden. Au moins si mon cousin t’invite c’est que finalement il ne tient pas à te mettre le grappin dessus. ». Un personnage bien sûr de lui, impassible et tranquille à la fois comme si rien ne pouvait le perturber. Tu te contentes d’hausser les épaules, en silence en toisant avec éloignement les deux cousins. D’une certaine manière, tu avais l’impression de voir une réplique de ta petite sœur. « Evite un peu de dire des conneries Jay ! ». Une pointe de mécontentement teinté dans sa réplique. C’est vrai, entre toi et Alden il n’y avait aucun sous-entendu. Le jeune propriétaire des lieux, tourne alors la tête en ta direction pour la seconde fois. Vous vous toisez mutuellement en silence avant qu’il ne te tende une main. « Je suis Jay mais je suppose que sans me tromper tu dois être Gises. ». Bon finalement, il n’était peut-être pas si hostile et ronchon que cela après tout. Tu serres sa main tout en poursuivant. « Tu supposes bien … ». La sonnerie d’un cellulaire retentit alors, Jay le sort de sa poche avant de s’éloigner pour prendre l’appel. « Je te conseille de faire attention. ». Tu tournes la tête en sa direction avant de venir t’asseoir à son coté, les deux coudes sur le comptoir pour tenter de comprendre de quoi parle Alden. « Vos regards, je ne me trompe pas sur ce point. Alors je te mets en garde parce que je t’aime bien, évite mon cousin Gises. ». Tu hausses les sourcils, toujours sans la moindre compréhension de là où il veut réellement en venir. « Sérieusement Alden, je ne vois pas du quoi tu parles. ». Il jauge alors l’expression de ton visage avant de passer une main dans sa tignasse en bataille, tout en soupirant. « L’un comme l’autre, vous êtes gauches pour remarquer l’évidence. ». Seulement de ton coté, tu ne comprenais toujours rien.