≈ un homme extraordinaire

Citation :

❝ CAMILLE HOPKINS.
vous n'avez pas les os en verre, vous pouvez vous cogner à la vie.
credits © maxirons/tumblr.

---

PRENOM NOM Camille Hopkins. AGE vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE premier avril, à Pittsburgh. NATIONALITE américaine. STATUT CIVIL célibataire. METIER sage-femme. TRAITS DE CARACTERE calme, doux, attentionné, réfléchi, susceptible, sincère, ouvert d'esprit, sensible, têtu, bordélique, maladroit, tactile, expressif, romantique. AVATAR max irons. GROUPE tightrope's skills.

(do you want to build a snowman?)
▷ AVEC TES VOISINS : GRANDE HISTOIRE D'AMOUR OU ENNEMIS JURES?
C'est une belle histoire d'amour, à partir du moment où ils ne décident pas de passer la tondeuse le dimanche matin - ou même le dimanche après-midi. Dans ce cas-là, les choses se passent moins bien. Sincèrement, je n'ai aucun problème avec mes voisins. La seule chose qui me fait rire comme m'agace, c'est de constater à quelle vitesse se propage les faits marquants de nos vies. Nous ne pouvons rien cacher. Tout est divulguer en quelques maudites petites secondes. Ça, ça me fais peur. Et je dois bien avouer qu'apprendre que ma voisine Dorotha a trompé son mari avec le femme de sa voisine d'en face ... Je m'en fous, totalement.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?  
J'adore cette ville, ce quelle dégage et ce quelle m'apporte. C'est un calme, c'est simple, c'est chaleureux : ça me représente. Après, je me doute que je ne passerais probablement ma vie entière au sein de cette ville. J'y suis parce que j'y ai trouvé un emploi, je suis originaire de la ville. Mais je dois bien avouer que j'ai rapidement su m'habituer à Woodley Mills. Je m'y plaît. Les gens me plaisent.

(living like there's nothing left to lose)
La rencontre.
Cinq ans, cela faisait cinq ans que je travaillais en tant que sage-femme au sein de l’hôpital de la ville. Et jamais, oh non jamais, je n’avais vécu une pareille histoire. Jamais. Je me sentais si con là, assis au bord de ce lit à surveiller le sommeil de cette jeune femme. Quel âge avait-elle ? Vingt-deux ans, vingt-ans, si ce n’est moins ? J’avais tout de suite su que je devais m’assurer que tout irait bien pour elle. Une folle et incompréhensible nécessité. C’était la première fois que je ressentais autant le besoin de m’impliquer auprès d’une mère. Et pourtant, nous le savions que nous ne devions pas nous investir personnellement auprès de ces femmes,  auprès de ces enfants qu’elles mettaient au monde avec nous. Puisque nous savions pertinemment que la chute était longue, que l’atterrissage était brutal, que les adieux nous arrachaient toujours un morceau d’cœur. Mais qu’importe. Je suivais mes envies. Mes doigts caressaient les siens. J’étais de garde, et je préférais la passer ici plutôt que dans notre salle de repos – pourtant grandement chaleureuse, être le seul homme au sein d’une équipe féminine offrait bien des avantages. Elle ouvrit les paupières, ancra son regard dans le mien et laissa un sourire lui échapper avant de finalement refermer les yeux. Merci. Merci beaucoup souffla-t-elle dans un murmure quasiment inaudible. J’haussais les épaules, trouvant mon comportement parfaitement justifié. C’était une femme seule, qui venait d’accoucher seule, pour un enfant qui venait de naître atteint maladie pulmonaire. Clairement, nous n’avions pas tous la même chance dès la naissance. Mais je ne doutais pas de l’amour que pouvait lui apporter ce petit bout de femme, puisqu’elle était terriblement forte. Et je ne doutais pas non plus de la force de cet enfant, il s’était battu pour rester vivant, il allait se battre toute sa vie pour lutter contre ces tissus qui polluaient son précieux souffle. Je serais toujours là, Maddie lui avouais-je, loin de me douter de l’ampleur qu’allait prendre notre relation, loin de me douter de cette terrible galère dans laquelle je m’étais engagé.

La victoire.
Oh putain d’bon dieu de merde de chiotte de salope ! Je tremblais, mes mains tremblaient, mon corps tremblait. Mon cœur, lui, semblait prêt à s’arrêter. J’allais mourir, je rêvais, non, je ne pouvais pas rêver. Mais si putain je rêvais, c’était complètement impossible. Non, je ne rêvais pas. Mes yeux ne cessaient pas un seul instant de battre des paupières, tandis que mes jambes perdaient petit à petit l’équilibre. J’allais m’écrouler. J’allais tout simplement m’écraser, là, sur le sol, devant ma télévision, seul. J’allais mourir, seul. J’allais crever à cause d’une saloperie de nouvelle, seul. Putain. Non ! Je rêvais. Si. Non. Si. NON ! Je m’agenouillais devant l’écran qui illuminait ce studio dans lequel j’ancrais mes souvenirs depuis quelques années. Non ! hurlais-je de nouveau. Mais putain d’merde ! Cette fois, c’est le rire qui s’empara de moi. J’étais fou, complètement fou et j’hallucinais. Mais non putain, je n’hallucinais pas, tout ceci était réel. J’attrapais ce fichu bout de papier afin de le regarder de nouveau. C’était donc vrai. C’était vrai. Cette fois, le rire s’interrompu afin de laisser place à des larmes. Joie, tristesse ? Je ne savais pas quoi penser. Je venais de gagner. Je venais de gagner un changement radical de vie. Comment allais-je faire ? Comment m’en sortir ? Je criais, un cri rempli d’espoir mêlé à de la rage. Je n’y croyais pas. Comment y croire ? Comment ? Je venais de gagner à la loterie. Je venais de gagner 10 000 000 de dollars.

L'inattendue.
Surprise ! hurla Maddie, sourire aux lèvres, champagne à la main ! J’arquais un sourcil, sans bouger le reste de mon corps. Légèrement stupéfait et complètement dépourvu, je ne comptais pas me décaler pour laisser cette folle rentrer dans mon domicile. Elle avait pris la décision de s’exclure de ma vie, qu’elle ne pense pas pouvoir revenir avec un joli appareillage dentaire ! Quoi, t’es pas content ? marmonna-t-elle tout en me tendant la bouteille qu’elle avait dû soigneusement acheter cinq minutes auparavant. Camille ! Allo, réponds-moi, on dirait que tu vois un fantôme. Je rigolais, nerveusement. Un fantôme ? Mais c’était exactement ce qu’elle représentait pour moi ! Un fantôme de mon passé qui se permettait de surgir de nulle part, comme ça, me submergeant d’une terrible vague d’émotions. Mais tu es sérieuse là ? lui répondis-je tout en tentant de garder un semblant de calme. Oui, pourquoi ? J’ai eu envie de passer te voir. Tu me manques Camille, tu me manques réellement souffla-t-elle tout en esquissant une fine moue, de celle qui me faisait auparavant craquer – comme quoi, un joli appareillage dentaire était suffisant avec moi. Maddie, c’était ma plus belle amie ; celle qui savait tout sur moi, celle qui me faisait rire lorsque j’avais envie de pleurer, celle qui me faisait faire les magasins alors que je ne rêvais que de mon lit, celle qui me faisait embrasser des mecs juste pour gagner un pari. Maddie, c’était mon tout et mon rien en même temps. Elle me tirait vers le haut, comme m’enfonçait vers le bas. Une saloperie cette Maddie. Mais je l’ai aimé, je l’ai beaucoup aimé. Maddie, c’est également et surtout la plus belle patiente que j’ai eu à aider ; son fils, c’était comme le mien. Noah, c’était mon petit mec, ce gamin que je protégerais quoi qu’il fasse, ce gamin que j’accompagnerais et que je porterais à l’autre bout du monde s’il me le demandait. Puis elle a fini par partir, comme ça, sans explications, sans raisons, me laissant démuni. Cette folie qui animait mon quotidien et cet amour qui comblait ma solitude avait disparu. Ce courageux enfant que j’admirais avait disparu. Elle m’avait empêché de pouvoir garder un lien avec lui. Elle m’avait tout pris, embarquant avec elle cette ribambelle de souvenirs que nous avions en commun. T’es mignonne ... lâchais-je alors après m’être laissé submergé par l’émotion. Elle s’approcha de nouveau de moi, déposant le bout de ses doigts sur mon torse. Allez quoi ... Souris-moi ! J’obéissais. Alors que putain, je m’étais imaginé plus d’une fois son retour, et je m’étais à chaque fois juré que j’allais lui foutre une grosse claque pour ce qu’elle m’avait fait vivre. Au lieu de ça, j’étais son pantin, son éternel serviteur. Puis j’ai appris la bonne nouvelle, je voulais que nous fêtions ça ensemble ! Salope. Pute. Connasse. Morue. Ordure. Je venais de tomber de haut – et j’étais pourtant déjà si bas dans cette relation. Sans dire un mot, je la repoussais et fermais délicatement la porte sur son nez. J’ai tourné le verrou et je me suis étalé sur mon lit et je me suis mis à chanter, afin de chasser sa voix hantant ma tête me suppliant de l’écouter.

On frappa à ma porte, non, devrais-je plutôt dire, on enfonçait ma porte tout en hurlait. C’est quoi encore ce bordel ?! râlais-je tout en descendant de cette mezzanine qui me servait de chambre. Deux heures auparavant, Maddie était là, et la vision de ce fantôme me tracassait encore. J’étais énervé, chamboulé. Je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir la porte, qu’une étrange créature aux vêtements trempés s’engouffra dans mon domicile et claqua violemment la porte. Elle s’écroula contre celle-ci et poussa avec ses mains contre le bois. Qu’espérait-elle ? Faire barrage avec son maigre corps ? Une stupide idée. Son cœur semblait prêt à exploser, les battements de ce dernier étant clairement audible. Bonjour, enchanté, qui es-tu ? Je suis ravi d’avoir fait ta connaissance et de t’accueillir chez moi ! lui dis-je tout en ébouriffant cette touffe qui me servait de cheveux. Ta gueule bougonna-t-elle, dans un murmure qui laissait clairement apparaître sa rage. Ok, ok ! Je capitulais et m’asseyais à ses côtés. Après tout, il était normal de voir une inconnue se réfugier ainsi au sein de votre domicile. Je tendais mes jambes devant moi, relâchait mon visage contre le mur et j’ai attendu. J’ai attendu trois heures avant qu’elle ne daigne ouvrir la bouche, soit cent quatre-vingt minutes, soit dix mille huit cent secondes – oui, j’ai eu le temps d’en compter, quelques-unes. Il est parti annonça-t-elle, apparemment soulagée. Elle se releva, enfonça ses doigts dans ses cheveux, laissa son corps frissonner à cause d’une vague de froid qui la traversa. Cette jeune femme paraissait si fragile et forte à la fois, je devais bien avouer que cela me perturbait que davantage. Qui était-elle ? Un mystère. C’était néanmoins un mystère que j’appréciais étrangement. Je suis désolée ... Je sais que c’est complètement fou et que je n’aurais pas dû entrer. Je sais que je ne te connais pas, je sais que tu ne me connais pas. Je ... je, je suis sincèrement désolée ! Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas où aller. Il allait m’étrangler, il allait le faire ... Je ... Pourquoi je te raconte ça, je ne te connais pas ! Tu ne me connais pas. Oui, mais je suis quand même venue me réfugier chez toi, je te dois des explications soupira-t-elle. Je la regardais, perplexe. J’avais l’étrange sensation de me voir en elle, ses paroles étaient floues, ses lèvres pincées, j’agissais toujours de cette manière lorsque la panique maîtrisait ma personne. J’en esquissais un faible sourire tout en me relevant à mon tour. Je retirais mon pull et lui tendis – sans me demander un seul instant pourquoi j’agissais ainsi. Restes ici le temps qu’il faudra annonçais-je alors, sans avoir besoin d’en savoir davantage. C’était sa vie, c’était sa propriété et cela ne me regardait pas, cela ne m’appartenait pas. Elle sembla surprise, mais ne refusa pas. Je lui ai alors montré mon lit avec le bout de mes doigts, en haut de l’escalier menant à cette mezzanine en bois. Puis, je me suis étalé sur mon canapé. Je ne savais toujours pas pourquoi je réagissais ainsi. Mais je ressentais cet étrange besoin de ne pas la laisser seule, un besoin que j’avais auparavant déjà connu et qui m’avais entraîné dans une folle histoire. Mais ça, je préférais ne pas y penser. J’étais de toute façon convaincu que chaque relation, chaque histoire était différente. Celle-ci ne faisait que commencer. Où allait-elle me mener ?

---

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM personne
AGE vingt-ans
COMMENTAIRE depuis le temps que j'attendais de pouvoir jouer mon Camille   

Bonsoir à tous   J'ai besoin de votre aide. Dans ma tête, j'ai totalement l'idée de mon personnage. C'est un mec de vingt-sept/huit ans qui vient de gagner le grand jackpot à la loterie. Un mec tout à fait banal et sage-femme depuis quelques années dans l'hôpital de la ville. Je me l'imagine calme, doux, attentionné, réfléchi, susceptible, sincère, ouvert d'esprit, sensible, têtu, bordélique, maladroit, tactile, etc. Mon grand soucis c'est l'avatar, vous auriez des idées pour moi ?   

déjà bienvenue
Alors, j'aime beaucoup ton personnage, sage-femme c'est un super métier et c'est assez rare pour un homme.   Alors pour l'avatar, j'aurais surement quelques idées, comme Max Irons, Darniel Sharman...   

Le métier est tellement parfait
Et je proposerais, Max Iron, Xavier Samuel ou encore Dave Franco.

Aaron Johnson, Theo James, Bradley James
L'idée du perso en jette un max j'ai hâte de voir le reste de la fiche   

Bienvenue parmi nous.
Pour ma part, je dirais Sam Claflin. D'ailleurs si tu le prends, fais de moi ta femme.   

Merci à toutes pour vos précieuses réponses    
Je vais prendre Sam, il me plaît bien. Grace, prépares les alliances !   

Ahhhh le personnage de fou.   bienvenue ici
Je validerai volontiers cependant je viens de voir dans les fiches qu'un autre Sam a posté sa fiche avant. La politique du forum étant que premier venu est premier servi, je dois malheureusement te demander de changer d'avatar.   si tu souhaites de l'aide pour choisir n'hésite surtout pas   

C'est qui, que j'aille le frapper ?   
Il n'y a pas de soucis, je comprend ! Je vais changer ça

Surement moi, indigne que je suis.   
Je te valide avec Max du coup! bon jeu parmi nous.