Smart is the new sexy. ❖ MASON

Citation :: ❝ MASON WHITTEMORE.
smart is the new sexy
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PRENOM(S) NOM Mason Whittemore. C'est court, c'est simple, pas trop de moyen évident de se faire affubler d'un surnom débile et même pas de second prénom à la consonance étrange ou féminine au compteur. Bref, ça lui conviens très bien. AGE Vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Il a vu le jour au cours d'une journée d'avril, plus précisément le quinze, à quelques minutes d'intervalles avec sa soeur Cessi. NATIONALITE Américaine. STATUT CIVIL Célibataire à ce jour. On lui connaît des amourettes et on lui prête un béguin qu'il aurait pour une fille depuis la maternelle, ce qu'il nie férocement, essentiellement car il n'a jamais conclu. ETUDES/METIER(s) Il a entreprit des études de droit il y a de cela plusieurs années, études gracieusement financées par ses parents, heureux de voir leur petit génie s'orienter dans une voie. Après une année qu'il a passé à l'étranger et qui a retardé d'un an la distance le séparant de la ligne d'arrivée qui lui délivrera le métier de ses rêves (qui n'est autre qu'avocat), les études du garçon touchent à sa fin, pour le plus grand plaisir de ce dernier qui a hâte de goûter à sa future vie professionnelle qui lui permettra également de s'émanciper de ses parents. TRAITS DE CARACTERE Futé, une sorte d'euphémisme en ce qui le concerne, détenteur d'un sens de l'humour fréquemment contesté mais qui fait toujours des ravages dont la nature varie, en amitié et en amour tout aussi fidèle et loyal qu'un labrador (mais prenez garde à bien le brosser dans le sens du poil pour rejoindre une de ces deux catégories), il est également capable d'éprouver une rancune pourrissante envers quiconque le déçoit, ce qui se traduit généralement par un plan aux allures machiavéliques qui n'a rien à envier aux scénarios choisis par les méchants des films Disney. Aîné de sa fratrie, Mason est un garçon responsable qui s'efforce de tempérer les choses, quand il n'a pas lui-même l'intention de jeter de l'huile sur le feu. Le brun a pleinement conscience de l'intitulé de l'étiquette autocollante qu'on lui a scotché dans le dos : il est l'intello, le petit génie et manipulateur avec, histoire de se racheter une réputation. Il ne la conteste pas. Il ne peut contester d'être surdoué, ni d'être un garçon rancunier et même calculateur, histoire de basculer dans le vice. Il a ce regard, sur sa propre personne, mais il estime aussi être naturellement plus qu'un être collant très pour trait à sa réputation. Alors soit, il n'est vraiment pas facile et peut même sembler être particulièrement irritant voir hautain du fait qu'il a pleinement conscience de son intelligence hors-norme, mais ne vous y arrêtez pas. De l'avis du principal intéressé, il y a encore à creuser, sous la surface. AVATAR Le délicieux Ben Barnes. GROUPE TIGHTROPE'S SKILLS.

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(do you want to build a snowman?)
▷ AVEC TES VOISINS : GRANDE HISTOIRE D'AMOUR OU ENNEMIS JURES?
Il ne peut ni parler d'amour, ni d'ennemis. Ce sont des voisins, point final. Il a grandit avec certains, avec d'autres ce ne fut pas le cas. Certains se souviennent de lui, haut comme trois pommes, en train de faire du tricycle, d'autres n'ont de souvenirs de lui que lorsqu'il était plus âgé. En règle générale, tout le monde le connaît, ne serait-ce que de part son nom de famille. Un papa anciennement shérif et désormais membre du conseil de la ville, ça vous fait une petite publicité. Qu'il les connaisse personnellement ou très superficiellement, Mason sait que sa réputation le suit partout et que de lui, tout le monde a la même image, aux contours plus ou moins flous. Il est le fils Whittemore, le premier, celui qui a un QI impressionnant et qui s'en sert fréquemment pour monter des petits stratagèmes aux intentions douteuses. Il estime se résumer pour pas mal de gens à une carte de la famille "Whittemore", dans le jeu des je-ne-sais-combien famille(s) de Woodley Mills. Si les gens se complaisent d'avoir cette image superficielle de sa personne, il n'estime pas à avoir à creuser sous la surface de toute personne vivant à proximité de la maison dans laquelle il a grandit. Certains voisins sont plus proches de lui que d'autres et se sont même parfois creusé une place, aussi minime soit-elle parfois, dans son coeur et il y en a d'autres, dont il se moque éperdument et à qui il perçoit comme une corvée de devoir faire la conversation.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
C'est sentimental, plus qu'autre chose. C'est la maison, c'est l'enfance, ça représente papa, maman, le passé, le présent et en ce qui le concerne, sans doute le futur également. Certains ont ce besoin, qui les démange, de mettre de la distance entre eux et leurs parents. C'est vrai qu'effectivement, ça peut être lourd de rester "sur place", dans un endroit au sein duquel tout le monde vous connaît et possède déjà une image bien précise de vous. Aussi, ce serait mentir de dire que Mason n'a jamais songé à partir. Le fait d'avoir le choix de pouvoir redémarrer à zéro, dans une nouvelle ville, de pouvoir devenir quelqu'un d'autre, par votre seule volonté. Se décoller de cette image d'enfant surdoué qui a toujours, absolument toujours, quelque chose en tête. Oui, ça pourrait être agréable, mais le fait est que Mason vit assez bien avec la réputation qui le précède. Ce n'est pas simple tous les jours, mais il n'a pas la naïveté de croire que ça peut l'être pour qui que ce soit. Le fait est que Mason aime bien Woodley Mills et qu'au fond de sa petite tête bien acérée, il n'a strictement rien contre la perspective d'y passer sa vie, d'avoir sa petite famille et de voir grandir ses enfants dans une maison dotée d'un jardin à la pelouse aussi verte que celle ou il a joué durant des années dès lors qu'un rayon de soleil se pointait. Un incurable sentimental, qui le cache plus ou moins bien.

(the heart on your sleeve)
Il craque sur une fille avec qui il a fait l'essentiel de sa scolarité depuis le jardin d'enfants. Allez savoir pourquoi cependant, lui qui a une jolie bouille et un beau petit nom de famille n'a jamais réussi à conclure. Pourtant, il n'éprouve pas de difficulté particulière avec la gente féminine. Il a eu quelques chéries, au fil des années, mais jamais avec son coup de coeur d'enfant. La demoiselle en question l'intimide, ce qui est particulièrement amusant aux yeux de tous car dieu sait que pour intimider Mason, d'ordinaire, il en faut. Gêné, il ne parle de ce béguin à personne et le dément même en roulant des yeux à chaque fois que le prénom de la charmante intéressée est cité dans une conversation alors qu'il ne dupe strictement personne. (+) Sa couleur préférée est le bleu, un joli bleu turquoise. Un paradoxe pour le brun dont l'élément favori n'est définitivement pas l'eau. Quand il avait environ sept ans, l'aîné des Whittemore est tombé sur un documentaire qui l'a laissé perplexe, puis effrayé. Les égouts, la mer et tout ce qu'on peut trouver là-dedans. C'est à ce fameux jour que remonte une des peurs que Mason se traîne depuis l'enfance. Elle a prit diverses formes avec les années. Une amertume profonde pour le moment de prendre son bain d'abord, couplée à une peur de se rendre aux toilettes, bêtement effrayé qu'il était à la perspective qu'un crocodile puisse surgir pour lui mordre ses bijoux de famille. Ensuite monsieur a grandit et a prit conscience du ridicule de la situation. Pour autant, il n'est définitivement pas très serein à l'idée de se baigner, notamment lorsqu'il ne voit pas le fond et il est bien le dernier à courir pour se jeter à l'eau lorsqu'il se rend à la plage. (+) La famille compte beaucoup à ses yeux bien que la sienne n'ai rien de la carte postale de la famille parfaite. Sa mère pour commencer passe depuis quelques temps en coup de vent. S'il n'en souffre pas, n'ayant plus l'âge d'avoir besoin en permanence de sa petite maman pour lui tenir la main, Mason digère nettement moins bien d'être pris pour un idiot, lui dont tout le monde sait qu'il ne l'est vraiment pas. Alors qu'à l'évidence, ils ne forment plus qu'un couple pour la façade du point de vu de leur aîné, monsieur et madame Whittemore s'acharnent à rassurer leurs enfants à ce sujet, voulant leur faire avaler des couleuvres sur un bonheur parfait qui n'est que mensonge. Il y a de l'eau dans le gaz du fait de l'arrivée du bâtard de leur père et ça se sent, à des kilomètres à la ronde. S'il feint de digérer la chose par moments, Mason n'en témoigne pas moins une certaine animosité envers son demi-frère. Il estime qu'il n'a pas sa place dans leur vie, tout simplement et n'aurait rien contre l'idée de l'en faire dégager. Cessi partage cet avis. Rien d'étonnant. Cessi et lui partagent beaucoup de choses. Ils sont venus au monde ensemble et se serrent les coudes depuis toujours. Ils ont une relation fusionnelle, le genre qui laisser à penser à Mason que, tant que sa soeur sera de ce monde, celui-ci continuera à garder du sens. La fratrie Whittemore s'achève sur une seconde fille, Grace. Mason ne peut pas prétendre être particulièrement proche de sa cadette qu'il trouve mystérieuse et aux antipodes de Cessi. Les deux soeurs ont une relation des plus froides, si bien que durant des années (et encore aujourd'hui), Mason se contente d'être le garçon au milieu des deux. Sa complicité avec sa jumelle l'a cependant clairement fait basculer d'un autre côté et bien qu'il ne le témoigne pas franchement à voix haute, le fait que Grace se lie de plus en plus à Niels le chagrine. Jalousie ? Il n'en sait rien, peut-être un peu, mais il n'aime pas ça. (+) Il a en horreur les galleries commerciales. Ca l'horripile, tout simplement. Il n'a pas la patience d'assister à des essayages, que ce soit ceux de ses soeurs, de ses parents, de ses copines, ou bien, et là c'est pire que tout, les siens. Si ça ne tenait qu'à lui, il passerait sa vie en caleçon avec un tee-shirt. (+) Sans être pour autant incapable de dévoiler un petit bout de peau à un endroit un peu audacieux, il a une certaine pudeur et aime que l'on respecte son intimité, y compris envers ceux pour qui chaque parcelle de sa peau n'a définitivement plus de secrets. Il a notamment déjà fait des tapages pour de malencontreux moments ou ses parents ou ses soeurs sont entrées dans sa chambre comme dans un moulin alors qu'il était à poil. (+) Il aime les chiens quasiment autant qu'il aime le chocolat. Et il a-d-o-r-e le chocolat. (+) Il rêve de bruler la photo qu'il (et pas mal de gens) a vu bon nombre de fois ou il est gosse et assit sur le pot. Il suspecte sa mère d'en avoir une dans son porte feuille et rêve de la lui dérober. (+) Son dessert préféré est définitivement un bel assortiment de macarons au chocolat.

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM stark./Leslie.
AGE dix-neuf ans.
COMMENTAIRE Smart is the new sexy. ❖ MASON 1642536279

vous venez de faire ma journée, merci. Smart is the new sexy. ❖ MASON 1871271805

(living like there's nothing left to lose)
Décembre 2013, à Woodley Mills + Mason coupa le moteur en se garant dans l'allée. Un sourire glissa sur ses lèvres en découvrant par la vitre passager la maison de son enfance. Il ne pouvait pas dire qu'elle avait changé. C'était toujours là même, dans quasiment tous les moindres détails. A vrai dire seul le fait que le jardin ne fut pas jonché de jouets témoignait que les années avaient passées et que les enfants Whittemore n'en étaient désormais plus vraiment. Revoir la façade si familière bâtisse rendit presque l'aîné de la famille nostalgique. Il resta ainsi quelques instants, dans la cabine du véhicule, cadeau de ses parents pour son dix-huitième anniversaire. Il venait de passer une petite année sabbatique, loin de son quotidien, loin de son quartier, loin de sa famille. Environ huit mois sans avoir foulé les dalles de l'entrée, sans que son regard se pose sur la pelouse, toujours aussi verte et soignée, bien que nettement moins garnie de fleurs en tout genre, comme elle avait put l'être par le passé. Près de huit mois sans avoir vu son père et sa mère, avec qui il avait eu des discussions uniquement via les appels et huit mois sans voir ses soeurs non plus. Il ignorait qui il était susceptible de trouver la maison en cette fin d'après-midi. Cessi n'était sûrement pas là, bien qu'il espérait vraiment la voir revenir à la maison familiale pour les fêtes de fin d'année. Sans doute que oui. Après tout, lui, il était bien rentré. Il comprenait parfaitement le besoin de sa soeur de prendre la distance. Elle aspirait à autre chose qu'à rester dans cette petite bourgade et sans doute que lui tout autant dans le fond, en témoigne les mois qu'il venait de passer à l'étranger, stoppant ainsi temporairement ses études de droit. Elle voulait plus et avec l'ambiance régnant actuellement chez les Whittemore, c'était l'occasion ou jamais de prendre la distance sans être assaillit de regrets. Il fallait être lucide : cette famille était en train de voler en morceaux. L'élément déclencher ayant été une tromperie de la part du papa. Ce bon papa que Mason avait eu l'habitude de prendre en exemple, à croire que vraiment personne n'est parfait, y compris ceux qui se donnent un mal de chien pour en avoir l'air. Mason n'avait pas fait de reproches à son père, pas à voix haute. C'était ses affaires et bien que souffrant en silence de la dépravation du mariage de ses parents, il estimait avoir été assez arrangeant, facile à vivre. Il n'en pensait pas moins pour autant. Son père avait tout fait foiré et la présence de Niels n'en était qu'un rappel perpétuel. En plus d'être inutile à souhait, ce mec était un rappel constant de l'échec d'un joli mariage. A l'idée de revoir sa tête, Mason ne put retenir un soupire avant d'ouvrir la portière de sa voiture, laissant l'air encore doux de la banlieue, même en cette fin d'année, venir lui attaquer le visage. Pour sa part, le brun aurait préféré plus de fraîcheur et même de la neige. Bon sang ce qu'il aimait la neige, depuis tout gosse. Voilà qui aurait put le mettre de bonne humeur. Attrapant son exemplaire de la clé de la porte d'entrée, Mason sortit de la voiture, vêtu d'un vieux jogging enfilé pour plus de confort durant son vol de quelques heures et d'un blouson un peu trop épais. Il était fatigué. L'avion, ça avait toujours eu le don de l'endormir, ça et de lui retourner l'estomac. Passant une main paresseuse sur sa nuque, Mason se la frotta en se dirigeant d'un pas un peu lourd vers le coffre duquel il sortit un gros sac marin qu'il vint caler sur son épaule avant de refermer la voiture et de plonger sa clé dans la poche de sa veste. Alors qu'il entreprenait de rejoindre le perron de sa maison, une voix lui fit tourner la tête. « Mason ? » Jappa une blondinette qui se dirigeait vers lui. A cette vue, une boule se forma au creux de l'estomac du brun qui s'efforça sans conviction de feindre le contraire. Elle avait ramené ses cheveux en une queue de cheval et était en tenue de jogging. Comme si elle avait besoin de courir, quoique il n'allait pas s'en plaindre. C'était définitivement un délice pour les yeux de tout le monde. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Mason avait toujours trouvé Annie jolie, déjà à l'époque ou leurs parents choisissaient leurs vêtements respectifs et ou sa jolie cheveure blonde était attachée en deux couettes bien hautes avec des élastiques Charlotte aux fraises. Elle lui fit la bise en arrivant avant de s'excuser d'une moue. « Je sens pas trop mauvais normalement, faut dire qu'avec ce temps, quoi que, ça va, pour cette période. Mais on s'en fou, comment c'était alors, la France ? » Son sourire semblait peint sur son visage tant il était constant. Mason réalisa au bout de quelques instants qu'il s'était figé à sa contemplation et se reprit devant l'air perplexe de la blondinette. « Oui, c'était super. » Répondit-il, se faisant l'effet d'être un idiot, comme au cours de toutes ses conversations avec Annie. Cette dernière, dont le sourire s'était élargit, pouffa doucement avant de l'embrasser à nouveau sur la joue. « Bon je te laisse, si ça se trouve tout le monde t'attends là-dedans. A bientôt j'imagine ! » Lui dit-elle. Alors qu'il estimait avoir passer le moment gênant, elle lui fila une claque sur les fesses en passant et fila sans attendre de voir sa tête, enfonçant déjà ses écouteurs dans ses oreilles. Cette fille allait finir par avoir sa peau. Reprenant sa route, non sans lâcher un soupire d'impuissance des plus pathétiques (ce qui lui arracha un second soupire), Mason rejoignit la porte d'entrée et fit tourner la poignée. Elle se coinça, signe caractéristique que c'était fermé. Fronçant les sourcils, Mason attrapa sa propre clé et la fit passer dans la serrure avant d'ouvrir la porte une fois que ce fut possible. Il laissa tomber ses affaires à l'entrée, comme il l'avait fait durant des années en rentrant de l'école et ne put s'empêcher de se laisser aller à la déception. Quelques années plus tôt, sa mère aurait été avec lui, à lui demander des détails et il se serait autorisé à la laisser le dorloter, trop heureuse qu'elle était de le revoir. Son père n'aurait pas été en reste, Cessi aurait été là et Grace aussi, bien que dix fois plus dans la retenue, comme une ombre dans l'enthousiasme ambiant. Mais là rien. Et il se sentait abandonné. Mason se passa une main sur le visage. Bordel, il était en train de devenir aussi mélo que sa soeur.