(M) XAVIER SAMUEL ▷ stanislas, pseudo négociable.

stanislas nom
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"Moi, c'est ta folie qui m'attire. J'aime ta marginalité même si Abélard ne l'accepte pas et tente de la réduire. J'aime ta résistance à jouer un rôle qu'on a voulu t'attribuer. J'aime ton intelligence, ta postérité, ton savoir, et avant tout ce souci chez toi de toujours raisonner à partir du désir" (Mémoires d'elles).

Age : vingt-six ans.
Date + lieu de naissance: a toujours vécu ici, date de naissance au choix.
Travail: étudiant en médecine en dernière année, infirmier dans une clinique.
Statut social: célibataire.
Traits de caractère: doux, prévenant, méfiant, obstiné, obsessionnel, spécial, courageux, protecteur, sensible, tourmenté, entêté.
ft : xavier samuel, prioritairement. Mais si ça ne te convient pas, je peux faire certaines exceptions (eddie redmayne, luke grimes, par exemple).

❖ famille et histoire au choix, c'est ton personnage, je ne veux pas m'imposer.

❖ il a longtemps hésité quant à son avenir, mais s'est finalement décidé pour des études de médecine, afin de devenir anesthésiste. Il en est à sa dernière année (il a toujours eu des facilités à l'école) lorsqu'il rencontre Oxane.

❖ Jusque là, il vivait une vie plutôt simple et il s'en contentait. Plus maintenant.

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❖ Oxane Ó'Dálaigh (emily browning). Tu es là, et tu me regardes. D'une manière propre à toi, propre à nous. Tu me regardes comme si tu venais de découvrir l'Atlantide. La lumière de tout un empire. Mais dis moi, que vois tu en moi pour me regarder comme ça ? C'est la question que je me pose depuis que tu es là. Elle ne m'était jamais venue à l'esprit jusqu'alors. Je n'avais jamais réellement pris conscience de ma différence. Enfin, si. Une différence m'est inévitable. Je suis folle à lier. C'est ce que j'ai cru comprendre, quand on m'a enfermé dans l'hôpital psychiatrique, dans cette clinique froide, impersonnelle. Tout le contraire du tout, tout le contraire de toi. Tu es là, et tes yeux descendent sur mon visage. Ils m'observent, me caressent, me consument. A leur manière, toujours cette manière qui me fait réaliser que tu es différent, et que je le suis également. Et au final, ça ne me paraît plus si important. Moins grave. J'ai mal. Je ne sais pas où, exactement. Ce que je sais, c'est que ta lumière m'apaise. Ta lumière, elle est douce, chaude, rassurante. Incomparable. Mais qui est tu, bel ange ? L'avais-je vraiment dit à voix haute ? Visiblement, oui. Je le vois à ta manière de me sourire, à ta manière de me comprendre. Tu passes ta main dans mes cheveux, tout en disant : je suis ton ange à toi. tu as l'air obnubilé, fasciné, et attendri. Pourtant, moi ce soir, je ne vois que toi.  

Pourquoi n'as tu pas peur de moi ? Ce serait l'évidence même, pourtant. Tu as tout vu de moi, vu ce que je m'évertue à cacher du mieux que je peux. Et faut dire que ce n'est pas chose facile. Non, non, tu n'es pas infirmier. Tu es angélique. Je le répète, mais c'est vrai. Un humain, un infirmier banal, ne pourrait pas me regarder comme ça. Pas dans un hôpital psychiatrique, pas après une de mes crises, pas en voyant le monstre que je suis. Je m'endors, je quitte ce monde pour en rejoindre un autre. Un autre monde dans lequel je te retrouve à nouveau. Tu es encore là, toujours. Tu es mon pilier, celui qui me sauve des frustrations, des peurs, et de la perdition, et moi, la folle funambule titubant sur le fil de tes espoirs. Du coup, je ne sais pas lequel est le plus fou d'entre nous deux. Des crises de panique, des crises phobiques, c'est assez rare. Tu es étudiant en médecine, tu dois bien le savoir. Mes parents, eux, ils ne savent pas, ils ne savent rien. Et je pense qu'ils n'ont jamais cherché à comprendre. Je suis peut-être injuste avec eux. Je les considère comme des parents indignes et incompréhensifs, alors que je n'ai, moi-même, pas réellement cherché à comprendre ce qu'ils pouvaient ressentir. Mais de là à m'enfermer dans cet endroit, c'était tout autre chose. Ca, jamais je ne leur pardonnerai. M'aideras tu à le faire, mon ange ? Tu m'aideras, je le sais. Je sens ce lien. Je sais que tu partages mon monde, à présent. Tu le convoitais, et je t'y ai invité. Mais ma folie tu guette peut-être. C'est dangereux, ce monde là, tu sais.

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