I'm a bitch in disguise (riley)

Citation :: ❝ RILEY COOPER.
I'm a bitch when I walk my dog. I'm a bitch when I fall in love. I'm a bitch when I give a kiss. I'm a bitch when I sing like this. I'm a bitch in disguise. I'm a bitch that never minds
credits © shewolves/tumblr.

PRENOM(S) NOM Riley Cooper. AGE vingt six ans, si vous avez le malheur de mentionner la trentaine qui s'approche, il y a de fortes chances qu'on retrouve votre corps dans la rivière. DATE ET LIEU DE NAISSANCE un 14 février, à Woodley Mills. NATIONALITE américaine pure souche, même si elle se targue d'être britannique. STATUT CIVIL divorcée, désormais en couple avec son vibromasseur. ETUDES/METIER(s) productrice d'un grand talk show américain, actuellement au chômage. TRAITS DE CARACTERE solaire, dragueuse, tempérament impétueux, impatiente, têtue, rancunière, maladroite,superficielle, imbus de sa personne, loyale, fidèle ( si on prend pas en considération les hommes de sa vie )AVATAR Gemma Arterton. GROUPEGold Workers .

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(do you want to build a snowman?)
▷ AVEC TES VOISINS : GRANDE HISTOIRE D'AMOUR OU ENNEMIS JURES?
Ca dépend de quel membre de la famille on parle. Je pense qu'on peut dire que je vis une grande histoire d'amour avec le fils ainé, qui alimente tous mes fantasmes depuis que j'ai 14 ans à peu près. Il est grand, musclé, une barbe de deux trois jours et un sourire à faire pâlir la plus pure des bonnes soeurs. Ceci dit, je ne l'ai pas revu depuis mon retour, quel dommage. Sinon, il y a la mère, qui m'accuse encore, à l'heure actuelle, d'avoir détruit ses rosiers avec ma voiture le jour de mes 16 ans, accusations fondées sur rien d'autre que la présomption que j'étais une mauvaise conductrice ( elle a raison certes, mais je ne m'abaisserais pas à le reconnaitre ). Il y a aussi la fille cadette, je ne pense pas qu'on puisse qualifier notre relation de grand amour, par contre, avec son mari actuel, les choses sont différentes. Mes voisins m'aiment et je leur rend bien la pareille.

▷ EN SOMME, QUE PENSES-TU DE WOODLEY MILLS?
Woodley Mills, moins je te vois, mieux je me porte. C'est une histoire mitigée, il y a des jours où j'adore retrouver la petite ville, les petits potins du quartier, les petites habitudes qui ne changent jamais même après 60 ans, et d'autres où j'ai envie de te haïr de tout mon cœur. T'es redoutable, t'écrases chacun de nos rêves, tu nous inspires à n'être rien d'autre que le sosie de nos parents. T'es pas importante pourtant, alors je comprends pas pourquoi je me sens tout le temps obligée de revenir en ton sein.

(the heart on your sleeve)
Riley, elle se croit importante. Elle l'a été peut être un jour, quelques semaines tout au plus, mais ne l'est plus. Ca ne l'empêche pas de croire que la terre tourne autour de son axe à elle + elle a été productrice du talk show le plus regardé des Etats-Unis, dans la tranche d'âge des ménagères. Récemment annulée à cause de sa présentatrice vedette, qui a trouvé ça intelligent de dénigrer les femmes donnant le sein à leur enfant, riley se retrouve désormais au chômage + elle a eu une histoire d'amour passionnée avec son assistant. Importance du mot amour, parce que même s'il n'y avait aucun sentiment en jeu de sa part, on ne voudrait pas qu'elle se fasse poursuivre en justice pour harcèlement sexuel après une petite partie de jambes en l'air dans son bureau + elle sort toujours apprêtée, même si c'est pour aller au bout de la rue chercher du pain + petite, elle s'est toujours sentie étouffée dans cette ville, comme si le monde l'appelait sans cesse. C'est paradoxale, parce que maintenant qu'elle a vu le monde entier, c'est ici qu'elle vient se ressourcer + malgré son petit gabarit, elle tient très bien l'alcool, mais danse sur les tables au bout de deux shots de téquila + riley n'est jamais en retard, c'est vous qui êtes en avance + sous ses airs de fille superficielle, riley est une acharnée du boulot. Elle est au chômage depuis un mois et a déjà l'impression de perdre les pédales. Elle a besoin de dossiers, de deadlines, de quelque chose à faire dans sa vie pour exister + elle a déjà été associé à une mante religieuse. Oui, Riley aime les hommes. Oui, elle profite de son corps et de la faiblesse des hommes pour celui-ci afin d'obtenir ce qu'elle veut. C'est pas pour autant qu'elle leur coupera la tête. Elle se contentera simplement de leur tordre le coeur avec un petit mot laissé sur l'oreiller. + Par contre, si vous avez le malheur de toucher à un de ses frères et soeur, il y a de fortes chances qu'on retrouve votre tête à l'autre bout de la ville + riley a été marié, c'était son premier amour, celui qu'elle pensait être éternel. Elle avait 18 ans, la tête pleins de rêves et le cœur battant d'un amour pur, malheureusement entre ses rêves et sa vie d'épouse, il y a eu un clash. Elle n'a jamais remis en question son amour pour lui, mais il n'a jamais fait le poids contre le reste du monde. Elle est partie du jour au lendemain, lui envoyant les papiers du divorce accompagné d'un petit post-it comme seule explication.

THE BACKSTAGE.
PSEUDO/PRENOM Chloé.
AGE 21 ans.
COMMENTAIRE je me rappelle avoir adoré la première version, j'espère aimer autant celle-ci I love you

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(living like there's nothing left to lose)

“ Family means everything.
You can hate them, but you can't stop loving them. "
(17 ans)

Il existait un jour sacré dans la famille Cooper. C'était la brocante d'automne. Petit, ça les amusait tous de jouer à la marchande. C'était chouette de se faire 15 dollars en vendant leurs jouets cassés, mais ils n'avaient plus 6 ans et c'était, désormais, devenu une véritable torture pour chaque membre de la famille. La matriarche Cooper était installée devant le garage, les mains sur les hanches, comptant ses enfants, s'assurant qu'ils étaient tous présent, un sourire sur les lèvres, prête à faire bouchon entre eux en cas de dispute, qui ne tarderait d'arriver. Riley était tranquillement installée sur une chaise à l'opposée de sa mère, ses lunettes de soleil sur les yeux pour cacher que ceux-ci étaient encore fermés. Riley avait beau adoré ses sœurs et son frère, elle savait cette brocante était une très mauvaise idée. Il y aurait bien un moment où le frère ainé se sentirait obligée de juger sa jumelle, où Riley finirait par mettre mal à l'aise tout le monde, un moment où les sourires cesseront d'en être pour se transformer en ressentiments exprimés à voix haute. Riley, elle aurait préféré passer la journée, au bord de la piscine de son nouveau petit ami. Même une journée avec sa grand mère de 80 ans lui semblait une meilleure idée qu'une soirée coincée à vendre ses vieux jouets. « Combien pour ce soutien gorge ? » Riley ouvrit un œil, persuadée d'avoir mal entendu, mais non, il était là, le petit boutonneux de 14 ans, tenant un soutien gorge dans la main. Pas n'importe quel soutien gorge, son soutien gorge préféré, celui qui ouvrait tous les lits de la ville. Se levant d'un bon, elle l'arracha de la main du jeune pré-pubère. « J'espère que t'as profité de ses deux secondes, parce que c'est la dernière fois que tu toucheras un soutien gorge de ta vie. Va voir là bas, y a des magasines de lingeries. Achètes en un et amuse toi bien sous ta couette. » Se tournant, il ne lui fallu pas plus de quelques secondes pour entendre l'éclat de rire de ses frères. Elle leur adressa un grand sourire avant de s'approcher d'eux. Ça n'annonçait rien de bon, parce que s'il y avait un domaine où Riley était douée, c'était la vengeance. « Vous vous amusez bien ? C'est hilarant n'est ce pas ? Ahaha, ce que vous êtes drôle. » Elle leur asséna un regard noir. « Deux dollars ? Vous avez dû vous tromper, c'est le prix de ta sextape ça. » déclara-t-elle assez fort pour que sa mère l'entende. « Une sextape, quelle sextape ? » bingo. Un sourire vainqueur se dessina sur son visage. « Maman, Riley déconne, j'ai jamais fait de sex tape. » « T'as intérêt. Je veux pas que tout le village voit les fesses de mon fils. » « Tout le monde a vu les seins de Riley et personne ne dit rien. » « Hey. » «Je veux pas d'acteur porno dans la famille. Tu te protèges au moins ? » Riley se tourna vers son petit frère, coupant le flot de paroles que sa mère débitée à l'attention de son grand frère. « Leho, mon petit Leho, naïf Leho. Je t'ai donc rien appris. Tu aurais pu en tirer au moins 50 dollars. » qu'elle déclara, comme s'il venait de lui faire subir sa plus grande déception. « Par contre, touche encore une fois à mes sous vêtements et je trouverais pire qu'insinuer que t'as fait une sex tape. C'était de la rigolade comparée à ce que je te ferais subir. » Riley n'hésiterait pas à utiliser tous les moyens pour se venger. C'était son privilège de soeur. Par contre, elle seule en avait le droit. Si elle pouvait faire souffrir ses frères et soeurs, elle refusait de les voir souffrir aux mains d'autres personnes.

“ I was the match and you were the rock
Maybe we started this fire
We sat apart and watched
All we had burned on the pyre "
(21 ans)

Assise au bar, la jolie brune profite de l'happy hour, un cocktail entre les mains. Un véritable cocktail, pas comme ceux qu'ils servent à Woodley Mills. Los Angeles lui a ouvert les bras et pour la première fois de sa vie, Riley a enfin l'impression d'avoir trouvé sa place. Sa famille lui manque. Il lui manque, plus qu'elle n'oserait l'avouer, mais elle a enfin l'impression que c'est à ce monde qu'elle appartient. Elle reporte son attention sur son ami avec qui elle est venue. Comme tout gentleman qui se respecte, il cherche à en savoir plus sur elle, mais Riley se contente de réponses à une syllabe. Elle ne veut pas s'ouvrir. Elle ne cherche pas son prince charmant, elle ne veut pas une histoire d'amour. Son histoire d'amour, elle l'a vécu, elle n'en mérite pas une autre. « T'es comme un livre, Riley. Tu pourrais être un putain de best seller, mais tu te contentes d'une jolie couverture. » « Ma vie n'est pas une belle histoire, je ne suis pas une belle histoire, il n'y a que la couverture qui en vaille la peine. » qu'elle finit par avouer avant de boire la dernière gorgée de son verre. Sous ses airs de princesse sûre d'elle, Riley n'est en fait qu'une petite fille, qui cherche sa place, dans un monde un peu trop grand pour elle. Reposant son verre sur le comptoir, elle s'approche du jeune homme, son doigt glissant sur son torse. « Je suis pas venue ici pour une thérapie. J'ai juste besoin d'un pansement. » Elle a besoin d'un homme pour panser son cœur qui s'entête à saigner dans sa poitrine. Elle a besoin d'oublier pour quelques heures l'homme qu'elle a laissé derrière elle. Elle a besoin de se prouver quelque chose. « Je veux même pas d'un petit déjeuner demain matin. On se contentera de ce soir. Je me mettrais peut être à pleurer, je crierais peut être le prénom d'un autre. Je penserais probablement pas à toi, mais je serais le meilleur coup de ta vie. » Elle lève un sourcil, voyant l'hésitation se peindre sur le visage de son ami, alors elle croise les bras, mettant sa poitrine en avant. « C'est pas une bonne idée. » Un sourire se dessine sur ses lèvres. Les bonnes idées, ça a jamais été son truc à Riley. Elle ne se serait jamais mariée à 20 ans si elle était responsable. Elle attrape sa main et quinze minutes plus tard, la porte de son appartement claque, leurs corps tombent sur le canapé, sa robe sur le sol, ses lèvres sur les siennes. L'espace de quelques heures, elle oublie tout. Mais c'est le problème avec les pansements, ils arrêtent l’hémorragie, mais ils ne réparent pas les cicatrices. Le lendemain, son cœur lui fait toujours aussi mal quand ses doigts glissent sur son nom. Riley Cooper Wilson. Riley, elle a toujours trouvé que ça sonnait bien. Elle aurait pu s'y faire à une éternité portant ce nom, mais ses rêves avaient toujours été trop grand pour la petite ville de Woodley Mills. Elle ne pouvait pas être une épouse alors que tout un monde l'attendait. Attrapant un stylo, elle signe à l'endroit indiqué, ajoutant un petit post-it et un simple désolé. Il ne comprendra probablement pas, Riley, elle-même, ne comprend pas. Elle sait simplement qu'il mérite mieux que l’égoïste qu'elle est.

“ They say I’m caught up in a dream
My life will pass me by if I don’t open up my eyes
Well it's fine by me "
(26 ans)

Ce soir là, Riley n'avait aucune envie de rester enfermée chez elle, à regarder la télé avec ses parents. C'était déjà assez compliquée de devoir retourner vivre chez ses parents, elle refusait de laisser sa jeunesse mourir sous le poids des plateaux télé. Au fond, Riley était simplement terrifiée de finir ici, de finir comme eux, sans rêves, satisfait dans une vie sans surprise. Beaucoup diront qu'ils sont simplement heureux, mais Riley en avait toujours douté. Elle ne comprenait pas comment on pouvait être heureux dans le silence d'une petite ville. Riley, elle avait besoin de bruits, besoin de cris, besoin d'attention pour exister. Elle aurait pu être heureuse, elle aurait pu se contenter d'une vie d'épouse, d'un mariage plan plan, mais elle avait voulu plus. Et au final, elle était plus seule que jamais. Elle ne l'avait pas encore croisé en ville, elle était terrifiée à l'idée de croiser son regard caramel dans la rue, à l'idée de le voir heureux avec une autre, mais elle ne se l'avouait pas. Ca faisait bien longtemps maintenant, Riley, elle avançait. Elle ne pleurait pas les hommes de sa vie, il avait été sa seule exception. Mais Riley n'avait jamais réussi à trouver sa place à Woodley Mills. Revenir ici alors qu'elle pensait y avoir enfin échappé était le pire des échecs. Elle avait l'impression de redevenir une adolescente, qui devait justifier chacun de ses actes. Fini l’indécence de Los Angeles. Fini l'indépendance. Alors comme l'adolescente qu'elle était, elle avait enfilé une robe noire bien trop courte et sa veste en cuir favorite avant de s'échapper dans la nuit pour rejoindre le seul bar de la ville.

Son verre de scotch à la main, Riley ondulait lentement prêt d’une colonne de bois, les yeux fermés, l’esprit embrumé par l’alcool et porté par cette musique qu’elle voulait mépriser mais qu’elle n’arrivait pas à ne pas aimer en cet instant. Le bar était plein, elle avait oublié si on était mercredi ou jeudi, peu importe. « Riley, je t’ai ramené un verre. » La jeune femme ouvrit un œil torve et le posa sur un brave type plutôt mignon qui essayait de se la faire depuis quelques soirs. « T’es chou Andy. » Il remplaça son verre vide par un autre plein et elle fit tinter les glaçons avant d’en descendre une gorgée. Il s’approcha d’elle et elle leva les yeux vers lui. C’était évident qu’il voulait se la taper et il avait l’air déterminé pour que cela se produise ce soir. Elle s’en foutait un peu à vrai dire, il était certes pas mal mais plutôt dans le genre minet, elle faisait plutôt dans le type baraqué, comme le barman. Ou du genre de James, son ex-mari. Elle le vit en train de sourire à une blondasse accoudée au bar qui lui montrait carrément ses seins. Riley pouvait faire la même chose mais étrangement, cela paraissait beaucoup plus chiant quand c’était quelqu’un d’autre qui s’y mettait. Un rictus déforma ses lèvres tandis que des prémisses de jalousie embrasaient ses poumons. Elle arracha son regard à cette vision atroce et se tourna vers le dit Andy. « T’as pas d’amis Andy ? » « Ouais si, mais ils sont torchés, je préfère te parler. » Elle hocha la tête. « T’es sûr que tu veux que parler ? » Elle fit glisser son doigt sur le torse du pauvre Andy qui se mit à rougir à la recherche de sa virilité. Un coup d’œil vers James lui apprit qu’il la regardait. Elle se mit à sourire. Sa soirée s'annonçait mieux que ce qu'elle avait initialement prévu.